Lenteur et précipitation

Publié le 25 Janvier 2020

Savoir réaliser les actions prévues au bon moment, ni trop tôt ni trop tard, au risque sinon de générer de fâcheux surcoûts.

On se souvient que la salle de la Terrasse a fait l’objet de travaux à répétition, assez largement subventionnés. Le choix a été fait d’utiliser immédiatement la manne ainsi octroyée, sans s’assurer que le financement restant à charge (806 k€) serait assumé pour moitié par le CNRS, co-gestionnaire de la salle. Pour autant, le maire ne cessait d’annoncer l’abondement certain de cette institution, qui au final ne s’est pas concrétisé.

Pour réaliser avant la fin du mandat la promesse de relier par une piste cyclable la vallée à Moulon, la municipalité, à défaut d’obtenir du CNRS la possibilité d’aménager le chemin de Button, a pris le parti de doubler la rue Vatonne par une voie sans dénivelé aboutissant au pied du chemin de Moulon, dont la pente reste rédhibitoire pour nombre de cyclistes. Action peu utile donc, mais coûteuse (1,5 M€), alors que le CNRS était à deux doigts d’accepter la première option.

A l’inverse, le groupe scolaire du Centre, le plus ancien de Gif, suscite depuis longtemps des préoccupations qui n’ont débouché que sur des demi-mesures, comme le remplacement des huisseries (900 k€). La municipalité, consciente de la vétusté de ces écoles, a diligenté un audit qui chiffre leur réhabilitation à 4,5 M€. Il eût mieux valu se saisir en amont de cette question et envisager la reconstruction du groupe scolaire. On pourrait même concevoir un réaménagement du site du parking de la poste et l’implantation d’un petit habitat collectif, qui permettrait de financer l’opération.

Tribune de NRGif dans le Gif infos de février 2020

Rédigé par Olivier Villard

Publié dans #Tribune

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